POURQUOI FAIRE DU BOTOX, COMMENT FAIRE INJECTIONS BOTOX, RESULTATS AVANT APRES BOTOX Dr J BUIS PARIS

 

Nous avons vu dans la premère vidéo sur le BOTOX quel était son mode de fonctionnement.

 

 

De nouveau si vous êtes ici devant cette vidéo c’est que cela vous intéresse d’en savoir PLUS d’un point de vue pratique parce que vous l’avez compris la toxine botulique est INDISPENSABLE dans la prévention du vieillissement notamment dans la région centrale du visage.

 

Dans mes consultations comme dans la lecture des questions à ce sujet dans les forums,

Il apparait qu’il existe beaucoup d’informations erronées, d’incompréhension.

è C’est l’objet de cette seconde vidéo que de clarifier les aspects pratiques des injections, les éventuels problèmes et des résultats !

 

Je me présente

 

Je me présente, je suis le docteur jacques buis, chirurgien qualifié en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique, spécialisé en chirurgie esthétique.

J’ai également une activité de chirurgie plastique pédiatrique à l’hôpital necker à paris.

J’exerce depuis 1994 et j’ai maintenant une certaine expérience dont je souhaiterais vous faire bénéficier aujourd’hui pour vous ici compléter vos connaissances sur la toxine botulique.

 

Commençons par nous intéresser à l’injection de la toxine

 

Pour être efficace il faut :

Dans un premier temps :

==> Cibler le ou les muscles responsables du problème en cause !

Ici par exemple une moue marquée qui demain entrainera des rides définitives en l’absence de traitement par la TB !

 

Puis dans un second temps :

==> Décider quelle partie du muscle va être PREFERENTIELLEMENT INJECTEE

Comme illustré sur les photos suivantes

= Il faudra injecter la partie du muscle au niveau de laquelle les contractions sont maximales car c’est là que se concentrent les plaques motrices au niveau desquels se trouvent les fameuses jonctions neuromusculaires.

Ou comme ici au niveau du cou

 

==> Ce qui signifie qu’il ne peut y avoir de schéma préétabli. Il faut demander aux patientes et aux patients de contracter leurs muscles avant d’injecte.  Chacun a ses spécificités et ainsi décider précisément où on injecte en fonction des données de l’examen !

 

Puis dans un troisième temps il faut décider si on va utiliser une toxine concentrée ou une toxine diluée.

 

è==> En pratique sur un muscle grand comme le muscle du front ou les muscles du cou comme les surfaces sont importantes il faut diluer beaucoup pour qu’il y ait beaucoup de diffusion.

 

==>  Sur des muscles plus petits comme se situer autour des yeux ou de la lèvre il faut utiliser des concentrations importantes pour qu’il n’y ait pas de diffusion par contre cela implique d’être précis !

 

Enfin dans un quatrième temps il faut décider combien d’unités de toxines qui vont être injectées !

 

==>  Lorsque le patient ou la patiente sont connus on a pris soin de noter sur le dossier pour chaque localisation la concentration et le nombre d’unités injectées.

 

==>  Si c’est la première fois, il est impératif de prendre des photos au repos et à la mimique avant d’injecter puis d’injecter ce qu’on pense être la dose correcte et de bien la noter sur le dossier pour chaque muscle.

 

  • Ensuite on se revoit à un mois pour vérifier si la quantité de toxine injecté à chaque endroit est suffisante pour obtenir le résultat que nous souhaitons.

 

  • Si la visite de contrôle à un mois n’est pas visible possible alors il faut demander des photos des selfies pour valider que les doses sont adaptées pour les injections suivantes.

 

 

Bien entendu en cas dASYMETRIE 

Comme illustré dans ce cas

Il est essentiel dans ce processus de tenir compte des asymétries de force musculaire qui peuvent exister et qui nécessitent d’être intégrées dans le calcul des unités nécessaires entre un côté et un autre côté, si la symétrisation fait partie de l’objectif !

 

 

Intéressons-nous maintenant à l’intervalle à laisser entre les séances de toxine botulique !

 

Il y a deux approches celle qui nous est proposé par les laboratoires et celle qui est à mon sens la plus efficace et la plus bienveillante à votre égard.

 

1 - Pour les laboratoires il faut respecter un intervalle d’environ six mois.

La raison officielle serait que cela favorise l’apparition d’une immunité et donc la diminution de l’efficacité dans le temps.

Même si cela permet aux muscles de se rééduquer !

 

2 - Une autre option qui est celle que j’ai choisi consiste :

 

  • Là aussi à s’adapter à chacun puisque nous avons vu dans la vidéo précédente il y avait des sujets chez lesquels la paralysie était courte et chez lesquels la paralysie était plus long par rapport à la norme.
  • MAIS surtout à ne pas laisser de période de récupération aux muscles pendant 18 mois à deux ans.

 

Je m’explique si vous injecté un muscle chaque fois que vous voyez qu’il reprend son activité. Cela a pour conséquence de l’empêcher de se rééduquer.

Si cette attitude est maintenue pendant 18 mois à deux ans et bien le muscle ne va pas fonctionner pendant 18 mois à deux ans.

 

Un muscle qui ne fonctionne pas est un muscle dont le cerveau perd l’habitude de l’utiliser et qui fond !

 

==>  Dans ces conditions il y a toutes les chances qu’au bout de 18 mois deux ans vous n’ayez plus besoin d’être injecté ou nettement moins !

 

 

Si nous comparons maintenant ces deux propositions :

 

Si les injections sont réalisées à intervalles de six mois,

è Comme la durée d’action moyenne est de trois mois, le muscle va donc bénéficier d’une période de trois mois pendant laquelle il va pouvoir se rééduquer et tout récupérer.

 

Lors de l’injection suivante le muscle sera de nouveau injecté MAIS comme si c’était la toute première fois puisqu’il s’est complètement rééduqué entre temps.

 

À l’inverse si les injections sont réalisées chaque fois que le muscle semble reprendre son activité,

è Il ne bénéficie d’aucune rééducation possible et au final cette période d’inactivité sans interruption de 18 mois à deux ans entraîne sa déconnexion du cerveau et son atrophie.

è Conséquence pratique c’est que si vous avez injecté quatre fois par an pendant deux ans vous avez utilisé 8 flacons de toxine avec comme résultat un muscle qui soit n’en a plus besoin soit en a besoin de beaucoup moins.

 

ALORS que si l’on respecte un intervalle de six mois entre chaque injection, c’est comme si que vous réinjectiez chaque fois pour la première fois

 

30 ans après vous en êtes à 60 flacons… ce qu’il représente pas du tout le même cou et avec une prévention qui est nettement moins efficace !

 

Parlons maintenant un peu des injections en elle-même

 

Selon les sujets le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas vécu de la même manière.  Il y a des gens pour lesquelles ce n’est pas agréable et d’autres pour lesquelles ce n’est pas si gênant que ça.

 

  • En règle générale il faut essayer d’expirer au moment de l’injection car cette expiration détend le muscle et rend l’injection moins sensible.

 

  • Il faut ensuite à la fois bien tendre la peau après l’avoir désinfectée bien entendu et utiliser les aiguilles très fines en les renouvelant régulièrement parce que plus elles sont fines plus elles s’émoussent rapidement et rendent l’injection plus sensible.

 

 

Voyons maintenant les problèmes qui peuvent subvenir

 

Ils sont décrits dans un document d’information que l’on doit vous remettre avant l’injection.

Il détaille également les situations dans lesquelles les injections ne sont pas recommandées.

Vous en trouverez le lien dans la description de cette vidéo.

 

Quels sont ces problèmes ?

 

1 - Le plus connu est vraisemblablement celui qu’on appelle le Méphisto comme illustré ici

 

Ce MEPHISTO est donc une forme particulière des sourcils d’aspect un peu diabolique qui a pour cause l’insuffisance de traitement de la partie externe du front de chaque côté au-dessus de la partie médiane des sourcils.

 

Ainsi lors de la contraction la partie interne et la partie externe du sourcil ne monte pas parce que le muscle frontal au-dessus a été affaibli alors que la partie médiane elle monte parce que cette partie médiane a été insuffisamment affaiblie.

 

==>  Le traitement est très simple une fois que le Méphisto est présent il suffit d’injecter quelques unités de toxines précisément là où les rides apparaissent pour faire rentrer cela dans l’ordre !

 

2 – Les asymétries

Au vu des explications précédentes, il est facile de comprendre qu’il puisse exister des asymétries consécutives à des injections insuffisantes en quantité et ou irrégulières en répartition.

 

Comme Illustré sur cet exemple !

 

==> Il suffit dans la majorité des cas de reprendre les injections de toxines pour symétriser le résultat puis attendre la reprise de l’activité pour la prochaine fois réalisé une injection plus symétrique ou tenant compte des asymétries préexistantes !

 

 

3 – Les compensations musculaires qui apparaissent suite à l’affaiblissement de certains muscles dans le cas ici présent suite à l’affaiblissement des muscles responsable des rides du sourcil.

 

 

==> Comme vous le voyez, devant la difficulté à froncé les sourcils, notre cerveau recrute les muscles du front et l’orbiculaire à la partie externe des sourcils !

= Là aussi, des injections complémentaires au niveau des muscles qui sont recrutés permettent de régler le problème.

 

4 - En pratique le seul PROBLEME qui pourrait être ennuyeux est une DESCENTE de la paupière supérieure

==>  Elle survient suite à une migration de toxine botulique injectée au niveau du front et qui réussit, on ne sait pas bien comment, à aller affaiblir le muscle releveur de la paupière supérieure qui est situé dans l’orbite, cela fait du chemin !

 

  • Si un praticien vous dit que cela ne lui est jamais arrivé et bien c’est qu’il injecte peu, parce que même si cela est très rare, ceux qui injectent beaucoup y sont un jour ou l’autre confrontés !

 

  • La solution est simple, il suffit d’affaiblir dans la balance musculaire de la paupière supérieure le muscle concave vers le bas allant du coin interne de l’œil au coin externe de l’œil, le long du bord ciliaire de la paupière supérieure.

 

Comme illustré sur la photo de droite après correction droite, cela permet au releveur de la paupière supérieure de retrouver un peu de vigueur et de rendre bien plus acceptable la différence dans la symétrie

 

 

 

Terminons maintenant par un panorama de l’utilisation possible de la toxine botulique au niveau du visage et du cou !

 

Le plus simple est d’aller de haut en bas !

 

1 - Le front est une indication historique de la toxine botulique !

Elle permet au repos de diminuer la visibilité des rides comme illustré ici !

Elle permet  également à la mimique  de diminuer la visibilité des rides comme illustré ici !

 

2 – Les sourcils sont également une cible qui permet d’agir sur l’ouverture du regard et l’excès de peau sur la paupière supérieure !

En permettant la remontée des sourcils par l’affaiblissement des muscles abaisseurs et bien la peau en excès sur les paupières et en partie liftée par la remontée des sourcils.

Ça peut constituer dans des états intermédiaires une solution avant de passer à la chirurgie c’est-à-dire à la blépharoplastie.

 

 

3 – l’action sur les sourcils est également le traitement des rides dites du lion entre les sourcils

Sur ce premier exemple à un mois de l’injection on voit que les rides sont nettement moins marquées,

= Toutefois elles sont encore visibles alors qu’il n’existe plus aucun mouvement il faudra donc y associer secondairement de l’acide hyaluronique pour optimiser le résultat !

 

A Inverse sur ce second exemple==> à un mois de l’injection on voit que les rides ont totalement disparu !

 

 

 

4 - les rides de la patte d’oie sont également une indication incontournable

 

 

5 –Ainsi que les rides de la région nasale !

6 – nous avons les sillons nasogéniens dont une des causes peut-être une hyper activité musculaire comme dans ce cas !

7 - La position des coins de la bouche est également accessible à un contrôle par toxine botulique (ici une correction à un mois sera réalisée à gauche où cela tire encore un peu)

8 – bien qu’il y en ait encore d’autres je terminerai par le cou !

Avec là aussi comme vous pouvez le voir des effets spectaculaires !

 

 

Voilà c’est sur ces beaux résultats que nous terminons cette vidéo

 

J’espère que comme la première elle vous aura été agréable et utile que maintenant vous n’aurez plus peur de la toxine botulique et que vous allez pouvoir l’utiliser bien plus que n’importe quel produit cosmétique dans la prévention du vieillissement de votre visage et de votre cou