Principes Objectifs

Pour des informations générales sur la toxine Botulique, je vous invite à voir : Toxine Botulique Prévention des rides.

Nous allons nous intéresser ici à l’usage de la toxine Botulique pour agir sur la forme de l’œil pour lui donner un aspect plus en amande.

Au niveau de la paupière supérieure existe un petit muscle situé au-dessus du bord ciliaire et allant du coin externe de l’œil au coin interne où ses insertions sont fixes.

Ces insertions fixes et cette forme concave vers le bas lui donne une action opposée au muscle releveur de la paupière.

Ce muscle tend à fermer l’œil en baissant la paupière supérieure.

Si les plaques motrices situées à sa partie externe sont atteintes par la toxine Botulique, la partie externe de l’œil est moins contrainte vers le bas et peut s’élever légèrement permettant d’obtenir une forme en amande.

Cette forme en amande sera plus ou moins marquée selon la force de ce muscle particulier au repos. S’il contraint beaucoup le coin externe de l’œil, son affaiblissement permettra une forme en amande significative.
Sinon non et seul un traitement permettra d’en juger.

Cette injection est parfaitement sans danger et c’est celle-là même qui est utilisée lorsque l’œil est un peu fermé suite à une descente de la paupière par diffusion et affaiblissement du releveur de la paupière supérieure après un traitement par toxine Botulique.

Bilan spécifique

Bilan classique avant une procédure médicale ou chirurgicale avec ou sans anesthésie locale :

  • Recherche d’antécédents médicaux ou chirurgicaux particuliers personnels et familiaux.
  • Recherche de malaise lors des injections ou prise de sang
  • Prise de médicaments en général.
  • Prise de médicament pouvant modifier les saignements
  • Recherche d’allergies connues.
  • Recherche d’éruption cutanée ou muqueuse en cours.
  • Évaluation anxiété.
  • Remise d’un devis en complément d’un document d’information.

Anesthésie

  • Elle n’est pas utile, la peau doit être bien mise en tension et le geste d’injection réalisé lentement.
  • Il peut être très bénéfique de faire agir la patiente sur sa respiration pour calmer des angoisses, détourner l’attention des injections et éviter toute crispation lorsque qu’une sensation un peu désagréable est ressentie.
  • Toutefois ici, une seule et unique injection est réalisée !

Préparation du geste

  • La séance commence par des photos en position assise avec ou sans flash, au repos et avec la ou les mimiques responsables des rides sur lesquelles on souhaite agir.
  • Ces photos sont indispensables pour évaluer à un mois si le nombre d’unités injectées par cible et leur distribution sur chaque cible était le bon !
  • Elles sont également indispensables pour documenter toutes les asymétries au repos et à la mimique qui préexistent à toute injection à proximité comme à distance des zones cibles.
  • Puis la zone est désinfectée.

Déroulement du geste

Position

L’injection est réalisée en position allongée pour un maximum de confort pour la patiente.

La tête peut être positionnée légèrement en bas pour augmenter la visibilité des veines afin de les éviter encore plus facilement.

Concentration de la toxine

La concentration sera élevée ;

Nombre d’unités

4 suffisent le plus souvent

Déroulement des injections

Une seule et unique injection de chaque côté au-dessus du bord ciliaire dans son tiers externe.

Suites Éviction Sociale Bilan

Suites

  • Aucune éviction sociale
  • Rien de particulier.
  • Les premiers signes d’affaiblissement apparaissent vers é ou 3 jours le plus souvent après l’injection.

Soins dans les suites

  • Aucun soin particulier !

Bilan

  • Consultation de contrôle à un mois pour recueillir l’avis de la patiente et comparer avec les photos réalisées avant l’injection.
  • Cette consultation est essentielle car elle permet d’évaluer le résultat c’est-à-dire si le nombre d’unités de toxine utilisées et leur répartition sont correctes ou à améliorer.
  • Comme chez tous les patients, l’effet maximal est atteint progressivement (pour la dose injectée et la répartition donnée) à un mois, il ne faut pas faire ce bilan avant 4 semaines.
  • De même comme la moyenne de durée de l’affaiblissement musculaire est de 3 à 4 mois, cela signifie que chez certaines personnes moins chanceuses, cet affaiblissement va commencer à diminuer dès 2 mois. Si le bilan est fait de manière retardée, il ne sera pas possible de juger si le nombre d’unités de toxine utilisées et leur répartition étaient correctes ou à améliorer !
  • Si l’affaiblissement est quasi parfait mais que quelques unités seulement manquent (moins de 5), alors une retouche gratuite est réalisée.
  • Si par contre, le muscle nécessite un nombre bien plus important de toxine (éventualité expliquée en consultation préalable) parce qu’il est plus volumineux et plus actif que la moyenne alors un complément sera réalisé mais il sera facturé au prorata du supplément de dose nécessaire.
  • Lors de la prochaine injection, le nombre d’unité sera alors adapté en additionnant les deux doses ayant été nécessaire pour obtenir le résultat souhaité).